Faire une blog sur le Japon sans parler de la cérémonie du thé est une grosse erreur. Je sais que j'ai mis du temps avant de le faire, mais il y a tant de chose à dire, et je n'ai pas tout mis d'ailleurs..
Il existe deux cérémonie du thé très connu, celle japonaise, Chanoyu ("eau chaude pour thé") ou encore sadô ("chemin du thé"), dont je vais vous parler aujourd'hui, mais il faut savoir qu'il y en existe une autre, celle chinoise, Gong fu cha.
Le Chanoyu est un rituel influencé du bouddhisme zen. On utilise du matcha (thé vert en poudre). La cérémonie se déroule en petit comité dans un cadre calme.
Le praticien de la cérémonie du thé doit être familier avec l'art des kimono, de l'arangement floral, des céramique, la calligraphie et l'encens. L'apprentissage de la cérémonie est très long.
Histoire :
Il purifiera à l’aide de linges de soie le service qui contiendra le thé, chauffera l’eau à une température précise, versera l’eau sur la mixture et fera naître dans chaque bol, avec un fouet de bambou, une mousse délicate à la surface du thé et présentera une part égale du breuvage à chacun des invités avec respect et humilité. L’invité devra s’acquitter de sa tâche en buvant le thé avec humilité et respect à son tour et rendre le bol dans la même position qu’on lui aura remit. Il semble même que, selon certaines écoles, l’invité doive, à la dernière gorgée, incliner la tête vers l'arrière et exécuter une sorte de plainte gutturale pour manifester son appréciation de la dégustation.
Les deux écoles principales, Omotesenke et Urasenke, et encore Mushanokôji-Senke ont évolué, chacune avec leurs propres rituels. Il existe aussi d’autres écoles moins connues. Actuellement, l’école Urasenke est la plus active et la plus suivie. À l’intérieur de chaque école, il existe des sous-écoles dans lesquelles il y a des variations saisonnières et temporelles dans la méthode de préparer et d'apprécier le thé, dans les types, les formes d'ustensiles et les thés utilisés.